Ces derniers jours, les notaires de France ont publié une étude sur l'influence du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sur les prix immobiliers, mettant en lumière des disparités croissantes entre les biens énergivores et ceux plus écoénergétiques.
En comparaison avec 2021, les écarts de prix ont doublé pour les maisons par rapport aux appartements. En Aquitaine, l'écart atteint désormais en moyenne 22%, contre 19% en 2021, entre les maisons classées comme des passoires thermiques et celles avec un DPE de classe D. Dans le Grand Est, l'écart est de 21% (contre 14% en 2021).
Par ailleurs, on constate une augmentation notable des ventes de logements les plus énergivores (étiquettes énergie F et G), représentant désormais 18% des transactions, soit une hausse de 7 points en 2 ans.
En raison du calendrier strict imposé par la loi Climat et Résilience, de nombreux propriétaires préfèrent se débarrasser de leur passoire thermique avant que les prix ne baissent davantage.
Ces changements soulignent l'importance croissante du DPE dans le marché immobilier, influençant significativement les décisions d'achat et de vente.